Médaille de saint Benoît grand format argentée, 150 mm

Description Médaille de saint Benoît grand format argentée, 150 mm

Pour connaître le sens des différentes inscriptions présentes sur la médaille de saint Benoît vous pouvez visiter la fiche produit de cette médaille : Les inscriptions de la médaille de saint Benoît
Les récits de nombreuses grâces obtenues par le port de la Médaille de saint Benoît ne manquent pas. Dans ces souvenirs, un missionnaire en Angleterre raconte deux conversions au moment de la mort qu'il attribue à la médaille de saint Benoît. Cela se passe au XIXème siècle.
... J'avais à me rendre auprès de deux malades... Ils avaient été soldats...Comment se faisait-il que moi, en qualité de prêtre catholique, je m'approchais de ce vieux soldat, protestant lui-même comme ses parents et ses aïeux ?, Il m'avait fait appeler; une plaie dangereuse à la jambe lui rongeait les os jusqu'à la moelle. Quand sa femme était sortie pour le travail, il passait des heures entières dans sa chambre; il avait parfois réfléchi, disait-il, à deux choses: aux événements de Crimée (il avait pris part à cette campagne) et à la religion qui serait la meilleure à pratiquer à l'heure de la mort. Ce dernier point était maintenant décidé pour lui: il voulait à tout prix mourir catholique. " Et qu'est ce qui vous a conduit à cette solution ?" lui demandai-je. -"Déjà au régiment, reprit-il, je fis la connaissance de plus d'un brave soldat catholique; ici même je me rendis parfois parfois à votre église ; je porte également depuis longtemps une médaille catholique qu'une personne m'a mise au cou. " Il me la montra; c'était la médaille de saint Benoît ! - Depuis ce jour, je m'assis souvent dans la chambrette enfumée, et expliquai le catéchisme au pauvre invalide qui recevait avec joie mes instructions. Un jour que je lui développais l'obéissance que tout catholique doit à L'Eglise, et comme quoi il ne lui est pas permis de suivre sa propre voie en matière de foi, il fit ses commentaires sur ce point: "Cela est raisonnable, dit-il, tandis que toute la dignité du soldat se rallumait dans ses yeux, il faut de la subordination; sans la subordination, mon Dieu, qu'aurait-on fait en Crimée ? " - Après quelque temps , le bon vieillard reçut le sait baptême et la première communion qui le combla de bonheur. Quelques jours après, je fus appelé chez le patient. La plaie de la jambe , en s'élargissant, avait ouvert une artère: je le trouvai baigné dans son sang. Il demanda avec ardeur à recevoir les derniers sacrements que je lui administrai aussitôt... et le jour suivant, il rendait son âme à Dieu avec la médaille de saint Benoît autour de son cou.
L'autre malade était également un soldat. Je lui demandai pourquoi il m'avait fait appeler, puisqu'il était protestant.
" Parce que je dois mourir, et ne veux pas mourir protestant. " Telle fut encore ici, à mon grand étonnement, sa réponse catégorique. "Mais, dis-je, vous n'êtes pas si dangereusement malade que vous deviez déjà songer à la mort. " Il repartit : " Il n'y a que quelques jours que je suis souffrant ; j'ai été soldat en Afrique et dans les Indes, et viens de rentrer chez moi pour me marier. Mais il n'est plus question de cela: je sens dans ma poitrine quelque chose qui me dit avec certitude: tu vas mourir. Puisqu'il n'y a rien à y faire, je veux au moins mourir catholique. "Et comment cette idée vous est-elle venue? " Je ne puis m'en rendre compte, reprit-il, car je ne connais que peux la religion catholique. Mais il me semble qu'elle m'est indispensable pour bien mourir. Je possède cependant quelque chose de catholique qu'un soldat m'a recommandé de porter comme protection." Et il me montra la médaille de saint Benoît suspendue à son cou. Je pouvais à peine en croire mes yeux: c'était de nouveau une médaille de notre bienheureux Père saint Benoît ! J'instruisis sur le champ le brave soldat des principales vérités de la foi et sur ses instances, je lui administrai aussi les derniers sacrements. Il les reçut avec les marques les plus touchantes d'une vraie et sincère dévotion... Il mourut si vite, que le lendemain même de notre première entrevue, il n'aurait déjà plus été capable de faire la démarche à laquelle il se sentait poussé.
"Voilà l'histoire des deux médailles de saint Benoît. A la question comment il s'était fait que les deux malades avaient, immédiatement avant leur mort, désiré avec une si remarquable assurance d'être ramenés dans le giron de la sainte Eglise, je ne trouvai d'autre réponse que cette circonstance que tous deux avaient porté la médaille de saint Benoit.
Depuis le moment où ce grand Moine, debout devant l'autel a exhalé en priant sa belle âme qui s'envola de la terre vers le ciel par une voie lumineuse, bien souvent, et d'une manière éclatante, il a fait voir à ses dévots serviteurs, que ce n'est pas en vain qu'on l'invoque comme patron de la bonne mort.