Statue de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, 50 cm

Description Statue de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, 50 cm

Cette statue de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus n'est disponible que sur commande : il faut compter un délai de 3 à 4 semaines.

Cette statue de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus s'inspire des deux statues réalisées par le Père Marie-Bernard de la Grande Trappe réalisées en 1922 et 1924 mais avec une légère différence quant à la position du crucifix et des roses.
Cette profusion de roses ne doit pas nous faire croire que la spiritualité de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus est une spiritualité à l'eau d roses ; n'oublions pas le crucifix qui se trouve derrière les roses.
D'autre part, pour sainte Thérèse n'oublie pas que dans la rose il n'y a pas seulement la fleur, il y aussi les épines. Dans une récréation pieuse « Le divin petit mendiant de Noel » elle parle « Des roses de la pénitence » :
« Votre âme est un lys embaumé
Qui charme Jésus et sa Mère,
Ecoutez votre BienAimé
Qui dit tout bas avec mystère:
Ah ! si je chéris la blancheur
Des lys, symbole d'innocence,
J'aime aussi la riche couleur
Des Roses de la pénitence.
Lorsque tes pleurs
Purifient les coeurs
Grande est la joie que tu me causes
Car je pourrai
Tant que je voudrai
A pleines mains cueillir des Roses. »

Dans son poeme intitulé « Joie » elle parle des épines sans ambiguïté :

Vraiment je suis par trop heureuse,
Je fais toujours ma volonté....
Pourrais-je n'être pas joyeuse
Et ne pas montrer ma gaieté ?...
Ma joie, c'est d'aimer la souffrance,
Je souris en versant des pleurs
J'accepte avec reconnaissance
Les épines mêlées aux fleurs.

Pour sainte Thérèse la rose avait deux sens symboliques différents :
- par le symbole d'un simple pétale de rose, lancé vers la sainte Hostie, sainte Thérèse exprimait son désir de faire plaisir à Jésus par un simple élan d'amour de son coeur ou par un sacrifice.
- La rose symbolisait aussi un autre désir fondamental et bien connu des fidèles : celui de passer son ciel à faire du bien sur la terre.

Dans son Manuscrit B elle associe chant et épines :
« je chanterai, même lorsqu'il me faudra cueillir mes fleurs au milieu des épines et mon chant sera d'autant plus mélodieux que les épines seront longues et piquantes. »
C'est la lecture de ce texte qui, en 1923, réconcilia avec sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus un cistercien célèbre, Dom Chautard, Ancien Abbé de l'abbaye de Sept-Fons. Il comprit enfin que la petite voie prônée par sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus n'avait rien de quiétiste,qu'elle ne méconnaissait pas l'importance du combat spirituel dans le parcours chrétien. Le « petit enfant » doit être aussi un « guerrier vaillant », comme le chante sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus dans son poeme « Jésus seul ».