Mgr de Parisis qui fut évêque de Langres puis d'Arras
Jésus multipliait ses confidences et ses demandes de l'établissement d'une archiconfrérie réparatrice à Soeur Marie de Saint-Pierre ; celle-ci les transmettait fidèlement à l'évêque de Tours, mais ce dernier, bien que favorable, n'osait pas s'engager, si bien que rien ne se faisait.
Mgr de Parisis
Sur ce fait, l'évêque de Langres, ayant eu connaissance des faits et comprenant l'importance et l'actualité brûlante de cette oeuvre réparatrice érigea en 1847 une Confrérie réparatrice du blasphème et de la profanation du dimanche. Cette oeuvre, élevée rapidement à l'état d'archiconfrérie se répandit comme le feu dans les roseaux, tellement elle répondait au besoin de l'époque.
Cette oeuvre était consacrée à l'adorable Trinité et au saint Nom de Jésus. Mais elle ne satisfaisait pas totalement à la demande de Notre-Seigneur, car elle ne faisait aucune mention de la Sainte Face choisie comme objet sensible de la réparation et son siège n'était pas à Tours, la ville de saint Martin.
Châtiment pour la France
Notre Seigneur insista donc auprès de la Soeur pour que soit établie l'oeuvre réparatrice en l'honneur de la sainte Face à Tours. Jésus lui ordonna d'en parler elle-même à l'évêque lui-même ou à son secrétaire, mais tout fut inutile. Le prélat s'obstina dans son refus par pusillanimité. Alors arriva le châtiment de la révolution de 1848. Mais Dieu ne permit pas que l'Eglise de France subisse la persécution comme en 1793, car d'une part il n'y avait pas autant de relâchement dans le clergé, et d'autre part l'oeuvre réparatrice avait été établie par Mgr Parisis même si toutes les conditions n'avaient pas été remplies ; la France devait donc être épargnée. Durant tout le temps de la révolution et jusqu'à sa mort, qui survint le 8 juillet 1848, soeur Marie de Saint-Pierre continuait à réciter cette prière en union avec Jésus : "Père saint, gardez en votre Nom ceux que vous m'avez donnés !"
L’archiconfrérie de la Sainte-Face
Jésus avait promis à soeur Marie de Saint-PIerre que sont oeuvre deviendrait florissante.
En effet, en 1851, Monsieur Dupont exposa dans son salon une image de la Sainte Face, copie de la Véronique de Rome. Des miracles ne tardèrent pas à s'opérer. A sa mort, en 1876, son oratoire fut aussitôt transformé en chapelle publique; une confrérie fut établie et en 1885 cette confrérie fut élevée à la dignité d'Archiconfrérie de la Sainte-Face. La demande de Jésus faite à sa confidente soeur Marie de Saint-Pierre était enfin réalisée.
Répondre à l’appel de Jésus
Cet esprit de réparation est d’une actualité tout brûlante : si, déjà en 1846 Notre-Seigneur se plaignait de la profanation du dimanche et des outrages dû blasphème, que dire aujourd’hui ?! Les églises sont vides, le blasphème est partout, la religion catholique mise en dérision. Cette situation désolante doit nous stimuler à répondre à l’appel de Jésus qui cherche des âmes réparatrices.