Icône de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus à huit ans

Description Icône de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus à huit ans

Cette photo de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus a été prise au début de l'année 1881 alors qu'elle avait 8 ans. En octobre de cette même année elle entrait à l'Abbaye Notre-Dame-du-Pré qui est un pensionnat tenu par des bénédictines. Mais Thérèse ne sera que demi-pensionnaire. Ce gros plan du visage de la sainte de Lisieux provient d'une photo où elle se trouve avec sa soeur Céline plus âgée de 4 ans. Sa grande soeur lui met sa main droite sur l'épaule gauche.
Céline et Thérèse s'aimaient beaucoup et, dans les années qui suivirent, avec le départ des ainées, elles se rapprochèrent beaucoup au point de devenir soeurs d'âmes en 1887. Elles partagent leurs sentiments, leurs aspirations. Sainte Thérèse a évoqué dans l'histoire d'une âme ces moments d'intimité avec sa soeur : « Qu'elles étaient douces les conversations que nous avions chaque soir dans le belvédère ! Le regard plongé dans le lointain, nous considérions la blanche lune s'élevant doucement derrière les grands arbres… tout élevait nos âmes vers le Ciel… Je ne sais si je me trompe, mais il me semble que l'épanchement de nos âmes ressemblait à celui de sainte Monique avec son fils Augustin !… Il me semble que nous recevions des grâces d'un ordre aussi élevé que celles accordées aux grands saints. »
De son côté Céline a souligné la profondeur de ces épanchements : « Ces conversations au Belvédère n'ont laissé un souvenir si profond, si net, que je me les rappelle comme si c'était hier. Ce que Thérèse en a écrit dans l'histoire d'une âme non seulement ne paraît pas exagéré, mais semble plutôt au-dessous de la vérité. Nous avons vécu vraiment des heures de consolation céleste. Quels mots pourraient les traduire ? Souvent, nous commencions par répéter avec une incroyable ardeur ces paroles de saint Jean de la Croix : 'Seigneur ! Souffrir et être méprisé pour vous !' Oui, nous y aspirions de toutes nos forces. Puis nous pensions au Ciel et nous reddition l'une à l'autre le mot de l'abbé Arminjon : 'Et le Dieu reconnaissant s'écrie : Maintenant à mon tour.' »
Sur la photo Thérèse est figée en raison du temps de pause qui, à l'époque, durait 9 secondes. Pour autant son regard est lumineux et manifeste un grand désir, celui d'aimer.
Elle tient dans ses mains sa corde à sauter qui est son jeu préféré avec la balançoire
Dans la vie en image de la bienheureuse Thérèse de l'Enfant-Jésus, éditée en 1922 cette photo est accompagnée de la poesie suivante, composée par Mère Agnès de Jésus ou sous sa direction :
Auprès de sa chère Céline,
Nous voyons Thérèse à huit ans ;
Avec quelle grâce enfantine
Elle apparaît en son printemps !
De ses lèvres, le doux sourire,
Ses yeux profonds comme l'azur,
Tout en elle semble nous dire
Que Jésus garde son coeur pur.

- la fixer au mur à l'aide d'un trou aménagé au dos de l'icône ; ce trou, visible sur les images à 2 cm du haut, est cranté pour faciliter son centrage;
- la disposer sur une surface plane, à l'aide du système décrit en image ; l'icône est livrée avec la baguette de bois;
- utiliser un chevalet d'exposition vendu séparément et disponible suivant les indications ci-dessous: