Icône de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus au lys

Description Icône de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus au lys

Cette icône de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus reprend une photographie de la sainte prise en juillet 1896. A cette date sainte Thérèse était déjà atteinte de la maladie qui devait l'emporter le 30 septembre 1897, soit plus d'un après. Les premières hémoptysies avaient eu lieu en avril précédent. Cet état maladif apparaît dans les traits légèrement tirés. Quelques jours après elle écrivait à sa soeur Léonie pour lui dire qu'elle ne toussait plus du tout, laissant croire qu'elle allait mieux. Mais tout cela n'était qu'illusion. En ce mois de juillet sainte Thérèse est mise au régime carné. Le docteur Alexandre de Cornière, médecin officiel du Carmel, qui la voit au parloir, trouve qu'elle a bonne mine, mais c'est sans doute dû à la nourriture plus riche.
Le 3 juillet, le Père Roulland, frère spirituel de la sainte, était venu célébrer une première messe avant de partir comme missionnaire au Su-Tchuen oriental.
Après cette visite et à la suite d'événements communautaires soeur Geneviève est priée de faire des photographies de toutes les soeurs. Plusieurs clichés sont donc pris. Ensuite on demande encore à soeur Geneviève de photographier Soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus seule, à genoux, en manteau blanc, tenant son chapelet, devant une croix de bois. Mais la photographe n'est pas satisfaite du résultat. Sa soeur lui semble affaissée, avec un air timide et craintif. Elle prend un second cliché qui lui donne satisfaction. C'est cette photo de sainte Thérèse au Lys. A l'arrière plan se trouve la croix signalée ci-dessous. Ce symbole est fort, car avec la maladie qui s'est installée la croix se trouve au coeur de la vie quotidienne de sainte Thérèse.
La manière de porter le lys est un peu gauche mais quand on regarde bien la photo on se rend compte que sainte Thérèse se contente d'incliner une branche du massif de fleurs. Il était difficile de faire autrement si l'on ne voulait pas couper le lys.
Par contre au niveau du regard et du visage, la photographie est remarquable ; ce n'est pas sans raison que ce visage a été choisi comme couverture de l'édition des Manuscrits autobiographiques. Du regard se dégage une intensité de vie intérieure. C'est impressionnant de contempler le visage d'une si grande sainte.

- la fixer au mur à l'aide d'un trou aménagé au dos de l'icône ; ce trou, visible sur les images à 2 cm du haut, est cranté pour faciliter son centrage;
- la disposer sur une surface plane, à l'aide du système décrit en image ; l'icône est livrée avec la baguette de bois;
- utiliser un chevalet d'exposition vendu séparément et disponible suivant les indications ci-dessous: