Crucifix mural, 38 cm

Description Crucifix mural, 38 cm

Pour ce magnifique crucifix, l'artiste a choisi de représenter le Christ endormi dans le sommeil de la mort. Le visage doux et calme, contraste avec les terribles souffrances de sa passion ; mais tout ne finit pas avec la mort, le Christ est dans l'attente de sa propre résurrection qui aura lieu le troisième jour par la puissance de sa propre divinité comme il l'avait annoncé à ses disciples.
Ce Christ nous rappelle cette parole de saint Paul : "toutes les souffrances d'ici-bas ne sont rien par rapport à la gloire qui nous attend".

La beauté de ce crucifix ne doit pas nous faire oublier que la crucifixion est un supplice très cruel, le plus cruel de tous, suivant les auteurs païens. La vénérable Catherine Hemmerich décrit, d'une manière très saisissante, dans ses révélations le crucifiement de Jésus-Christ.
Après avoir fixé un bras à un des montants de la croix par un clou dans la main, les bourreaux se rendirent compte que pour fixer la deuxième main le trou était trop loin. Ils accrochèrent donc une corde au poignet du Christ et tirèrent sur le bras en s'arcboutant au montant de la croix. Alors les articulations se disloquèrent, des craquements se firent entendre et les bourreaux purent clouer la deuxième main. Les jambes s'étaient recroquevillées et se trouvaient pliées sur la poitrine. Les bourreaux durent donc tirer avec une corde pour allonger les jambes, causant ainsi d'atroces douleurs au niveau des bras, des mains...
Nous pouvons être choqués devant une telle barbarie, mais ce que l'humanité a vécu au XXème montre que cela n'a rien d'étonnant : quand l'homme est loin de Dieu, toutes les horreurs sont possibles...
Mais au delà de ces souffrances intolérables, arrêtons-nous un instant sur le Christ, car c'est volontairement qu'il est allé à sa Passion, par amour pour son Père et pour notre salut. Jésus a accepté de souffrir de tels tourments afin de manifester son amour pour nous. Derrière cet océan de douleurs se cache un océan infini d'amour. La souffrance en tant que telle n'a aucune valeur de rédemption ; c'est l'amour qui sauve, mais la souffrance acceptée prouve et manifeste cet amour. En voyant ce que le Christ a souffert pour moi, que ferai-je pour Lui ?