Ste Thérèse de l'Enfant Jésus en première communiante

Description Ste Thérèse de l'Enfant Jésus en première communiante

La citation mis en vis à vis à la peinture de sainte Thérèse en première communiante provient d'une lettre de sainte Thérèse écraite à sa marraine soeur Marie du Sacré-Coeur. Cette citation est aussi utilisée pour un triptyque TRT37C. Pour connaître le contexte de cette citation vous pouvez consulter la description de ce triptyque TRT37C.
Ce dessin a été réalisé par Mère Saint Léon qui était maîtresse de sainte Thérèse au pensionnat des Bénédictines à Lisieux. A cette époque sainte Thérèse n'était pas pensionnaire, et n'allait pas à l'école chez les Bénédictines ; mais pour la préparation immédiate les futures communiantes devaient suivre une retraite à l'Abbaye et rester pensionnaires.
Plus tard, sainte Thérèse écrira dans l'histoire d'une âme à propos de sa première communion : "L'époque de ma première communion est restée gravée dans mon coeur comme un souvenir sans nuages."
Un peu plus loin, sainte Thérèse confie :"Ce fut un baiser d'amour, je me sentais aimée, et je disais aussi :'Je vous aime, je me donne à vous pour toujours'."
Durant son action de grâces, sainte Thérèse sentit des larmes couler sur son visage. Les pleurs de l'orpheline ne furent pas compris. Plusieurs compagnes s'imaginèrent qu'elle pleurait l'absence de sa mère. "Oh! non, l'absence de Maman ne me faisait pas de peine le pour de ma première communion : le Ciel n'était-il pas dans mon âme, et Maman n'y avait-elle pris place depuis longtemps ?"
Elle fit sa première communion le jeudi 8 mai 1884 dans la chapelle des bénédictines.
Sa deuxième communion eu lieu le jeudi 22 mai 1884, jour de l'Ascension. Cette seconde communion va se révéler très importante. A nouveau sainte Thérèse pleure de joie et une phrase de saint Paul l'obsède : "Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi!» Comme son désir de communier ne cesse de grandir, son confesseur accepte qu'elle communie à toutes les grandes fêtes. Du 8 mai 1884 au 28août 1885 elle communia 22 fois. Rappelons qu'à l'époque la communion est rare.
Cette très ancienne abbaye, Notre-Dame-du-Prè-lès-Lisieux, a été fondée vers 1050 par Dame Lesceline, parente de Guillaume le Conquérant. Le Pensionnat de Jeunes filles de l'Abbaye est le plus ancien établissement scolaire de Lisieux ; il a été créé au XVIe siècle. Cet établissement, si ancien qu'il soit à l'époque de Thérèse, sait être de son temps et donner un enseignement moderne. Les jeunes filles y reçoivent une instruction étendue et variée, ainsi qu'une formation à la vie pratique, à l'ordre et l'économie.
A la fin du XIXe siècle, le pensionnat comptait envion quatre-vingts élèves réparties en cinq classes.

Citation :

Ce qui plaît à Jésus,
c'est de me voir aimer ma pauvreté,
c'est l'espérance aveugle
que je mets en sa miséricorde.

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
et de la sainte Face ; Lt 197, 20)