Statue Notre-Dame de la Salette

Description Statue Notre-Dame de la Salette

Cette statue de Notre-Dame de la Salette est une représentation de la statue présente sur le site même de l'apparition au sanctuaire de la Salette où la sainte Vierge est apparue à deux jeunes bergers, Mélanie et Maximin, le 19 septembre 1846.
Ce nom la Salette donné à l'apparition, vient du village le plus proche du lieu des apparitions La Salette-Fallavaux dans le département de l'Isère.
la sainte Vierge est venue demander aux gens d'assister à la messe le dimanche, de prier chaque jour, au moins un Pater et Ave et d'arrêter de blasphémer. Cette dernière demande est en lien avec la dévotion envers la sainte Face révélée à Soeur Marie de Saint Pierre, comme ne le rappelons dans un article de notre blog. Si les demandes de la sainte Vierge n'étaient pas écoutées, de graves malheurs sont à attendre. Sur cette statue, Notre-Dame tient dans ses mains un crucifix qui repose sur sa poitrine et qui comporte des tenailles et un marteau pour mieux rappeler la douloureuse Passion de son divin Fils, notre Sauveur, dont les pieds et les mains ont été percés par des clous ; cette cruauté n'est pas tant à attribuer aux bourreaux présents au calvaire qu'à tous les hommes pécheurs : ce sont les péchés des hommes qui ont crucifié Jésus. Ces clous, avec la lance, ont transpercé le coeur de Marie, selon la prophétie du Vieillard Siméon.

L'apparition de la sainte Vierge à la Salette a été approuvée le 16 novembre 1851 par l'évêque de Grenoble, Mgr. Philibert de Bruillard. Dans son mandement le digne prélat affirme que l'apparition de la Vierge à la Salette porte tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont autorisés à la croire certaine et indubitable.
La sainte Vierge avait confié à chacun des voyants un secret différent. Ces deux secrets, mis sur papier, ont été envoyés au souverain pontife le Bienheureux Pie IX. Maximin Giraud mourut en odeur de sainteté le 1er mars 1875 sans révéler son secret. Par contre Mélanie Calvat, décédée beaucoup plus tard, le 15 décembre 1904, a publié en 1879 un livre dans lequel elle révèle le secret que la sainte Vierge lui avait confié. Mais il y a une controverse pour savoir si dans ce livre, tout en contenant le vrai secret, n'y aurait-il pas une part d'invention de la part de Mélanie dont certains affirment que son esprit a été dérangé par la lecture de livres apocalyptiques. Quoiqu'il en soit la parole de l'Evangile "Si vous ne faites pas pénitence vous périrez tous" est toujours d'actualité.

Les secrets que Maximin et Mélanie avaient confiés au bienheureux pape Pie IX, étaient comme perdus et chacun en avait fait son deuil. Mais en octobre 1999, l'abbé Michel Corteville travaillait alors sur une thèse d'ensemble sur les voyants de La Salette, si discutés, et sur Mélanie en particulier. Ayant appris aux archives vaticanes, que certaines pièces qu'il recherchait avaient été transférées à la Congrégation pour la Doctrine de la foi, il s'y rendit en septembre 1999 avec toutes les autorisations nécessaires. Découvrir le secret c'était un peu chercher une aiguille dans une meule de foin. Après dix jours d'investigation, le 2 octobre 1999, il retrouve les précieux autographes des voyants, portés au Bienheureux Pie IX par les envoyés de Mgr de Bruillard, alors évêque de Grenoble.
Ces textes rédigés en 1851, plus proches des événements, plus sobres, écrits pour le pape avec un grand souci d'exactitude, sont les textes officiels, considérés par le Pape et l'évêque pour juger de l'apparition. Ils fixent les thèmes essentiels de la prophétie de La Salette, y compris des points tenus jusqu'ici comme apocryphes : la ruine de Paris et de Marseille, l'Antéchrist, les persécutions contre la foi, enfin la réforme de l'Eglise, après les grandes défaillances des prêtres et des consacrés…
Vous trouverez tous les détails nécessaires avec les textes officiels des secrets dans le livre de l'Abbé René Laurent et l'Abbé Michel Corteville "Découverte du secret de La Salette", (Fayard, 2002)