Statue Notre-Dame de Paris

Description Statue Notre-Dame de Paris

Cette statue de Notre-Dame de Paris fait partie des 37 représentations (statues religieuses, tableaux, icônes) de la Vierge Marie présentes dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette statue de Notre-Dame date du XIVe siècle, mais ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que cette statue de la Vierge à l'Enfant occupe sa place actuelle sur le podium central adossée au pilier d'où son nom de Notre-Dame du Pilier. C'est au pied de cette statue religieuse de Paris que L'écrivain français Paul Claudel se convertit le jour de la Noel 1886, durant le chant du Cantique de la Vierge, le Magnificat, de l'office des Vêpres.
Cette statue religieuse de Paris ne manque pas d'allure et de dignité que nous découvrons dans la taille élancée de Marie et le dessin des plis de la robe de Notre-Dame. Cette noblesse de la Vierge Marie est rehaussée, symbolisée par la couronne sur la tête de Marie et le sceptre dans sa main droite. Notre-Dame est la Reine du Ciel et des anges ; il est tout à fait convenable que cette dignité apparaisse dans les statues de la Vierge, elle qui s'est proclamée la petite servante du Seigneur. De cette manière nous rendons grâce à Dieu des merveilles réalisées en Marie pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.
Sur cette statue, le visage de Marie n'est ni triste ni joyeux, elle semble perdue dans la contemplation à la fois des mystères joyeux et douloureux de son divin Fils Jésus : prenons cela comme une invitation à regarder d'une manière habituelle Jésus qui, sur cette statue, tient le bord du voile de Marie dans sa main droite ; de cette manière Il nous encourage à nous mettre sous la protection de Marie, comme un enfant qui ne lâche jamais la main de sa Mère.
La boule dans la main gauche de Jésus signifie qu'il est le maître du monde.
Dans l'incendie de la cathédrle Notre-Dame de Parie, qui commença vers 18h00 le lundi 15 avril 2019 pour se terminer dans la nuit à 3h00 du matin, et qui détruisit une grande partie de la toiture, le clocher du XIXème et endommagea la voute en trois endroits, les flammes épargnèrent cette statue de Notre-Dame de Paris, mais elle fut abondamment arrosée par l'eau que déversèrent les lances à incendie.

Tout ce mouvement de solidarité qu'a provoqué l'incendie de Notre-Dame de Paris va droit au coeur des français, mais nous ne devons pas nous arrêter à l'aspect matériel ou humain de ce drame. A ce sujet nous pouvons faire trois réflexions :
- la cathédrale Notre-Dame de Paris, avant d'être un édifice culturel est avant tout un édifice cultuel qui a vu le jour grâce à des hommes de foi qui croyaient que rien n'est trop beau pour Dieu. Nous faisons nôtre cette remarque d'Henri Charlier, converti au catholicisme au début du XXème siècle:
« Une société qui a édifié pareil chef d'oeuvre ne pouvait être obscurantiste comme on a trop voulu nous le faire croire ! »
- La vue de la cathédrale de Notre-Dame de Paris en feu ne doit pas faire oublier cet édifice de pierres vivantes qu'est l'Eglise catholique, qui malheureusement est en partie ravagée par le feu de la concupiscence de la chair. Prions et sacrifions-nous, comme la sainte Vierge l'a demandé à Fatima, pour que l'eau de la grâce purifie tout cela.
- L'importance des dons promis pour la restauration de la cathédrale de Notre-Dame de Paris montre que la générosité n'est pas morte et qu'il y a des ressources. Cette volonté de sauver Notre-Dame de Paris est très louable, mais n'oublions pas l'humanité souffrante victime des guerres, des persécutions, des injustices sociales, de la crise économique qui ont besoin de notre amour, de notre compassion et de notre soutien matériel.